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La paresse.

Publié le 23/08/2012 à 14:18 par sunshine-magnolia Tags : paresse sloth deadly sins péché acédie vie monde société femme belle travail dieu fille soi pensées extrait possession
La paresse.

La paresse est une tendance à éviter tout effort, tant physique que mental et un goût pour l'inaction, l'apathie. Elle consiste à ne pas avoir envie de faire ce qu'il serait en principe nécessaire que l'on fasse, pour soi ou pour les autres, afin en général de mieux vivre ; d’où son aspect de péché capital, d'autant que nombre de comportements asociaux proviennent in fine de la paresse et du souhait de laisser autrui faire le travail qui nous incomberait. Elle est considérée comme septième péché capital. Elle est l'ancêtre de l'acédie. On l’ignore souvent, mais la paresse ne figurait pas dans les premières listes des péchés capitaux. Ce n’est qu’à la fin du Moyen Âge qu’elle tend à remplacer l’acédie.

 

Evagre le Pontique et de nombreux religieux à sa suite considéraient que l’acédie était la plus pesante, la plus accablante et la plus grave de toutes les passions. « Ce démon, explique Evagre,n’est suivi d’aucun autre », l’acédie contient en elle toutes les autres pensées néfastes (appelées aussi démons) qui engendrent les maladies spirituelles.

 

Sur le plan biblique, le mot grec « akédia » est utilisé de nombreuses fois dans la Septante, traduction grecque de l’Ancien Testament au sens « d’indifférence », de « négligence », « d’apathie » « d’inactivité », de « paresse », ou de « découragement ». Le mot n’est toutefois pas recensé dans le Nouveau Testament qui utilise pour sa part le mot « oknéros » traduit par « mollesse », « indolence », « passivité », « paresse » ; notamment en deux passages susceptibles d’éclairer le tableau caractéristique de l’acédie spirituelle :

  • La première verset se trouve dans la parabole des talents en Matthieu 25, là où le maître reproche au serviteur d’avoir enterré le talent reçu au lieu de l’avoir fait fructifier. « Serviteur méchant et paresseux » lui déclare le Maître (v.26).
  • - L’autre verset se situe dans l’épître aux Romains, lorsque Paul exhorte ses lecteurs à entretenir leur piété : « ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur » (12.11).

 

Le pape François avait mentionné régulièrement l'acédie comme menace grandissante pour la société et le clergé chrétien :

 

« Les personnes éprouvent le besoin impérieux de préserver leurs espaces d’autonomie, comme si un engagement d’évangélisation était un venin dangereux au lieu d’être une réponse joyeuse à l’amour de Dieu qui nous convoque à la mission et nous rend complets et féconds. Certaines personnes font de la résistance pour éprouver jusqu’au bout le goût de la mission et restent enveloppées dans une acédie paralysante [...] Le problème n’est pas toujours l’excès d’activité, mais ce sont surtout les activités mal vécues, sans les motivations appropriées, sans une spiritualité qui imprègne l’action et la rende désirable. De là découle que les devoirs fatiguent démesurément et parfois nous tombons malades. Il ne s’agit pas d’une fatigue sereine, mais tendue, pénible, insatisfaite, et en définitive non acceptée. Cette acédie pastorale peut avoir différentes origines. Certains y tombent parce qu’ils conduisent des projets irréalisables et ne vivent pas volontiers celui qu’ils pourraient faire tranquillement. D’autres, parce qu’ils n’acceptent pas l’évolution difficile des processus et veulent que tout tombe du ciel. D’autres, parce qu’ils s’attachent à certains projets et à des rêves de succès cultivés par leur vanité. D’autres pour avoir perdu le contact réel avec les gens, dans une dépersonnalisation de la pastorale qui porte à donner une plus grande attention à l’organisation qu’aux personnes, si bien que le “tableau de marche” les enthousiasme plus que la marche elle-même. D’autres tombent dans l’acédie parce qu’ils ne savent pas attendre, ils veulent dominer le rythme de la vie. »

Confondation

 

La paresse ne doit pas être confondue avec l'otium (le loisir) que les Romains opposaient au negotium (le commerce). L'otium est une vertu du lettré défendue par Cicéron et Sénèque, et surtout un privilège indispensable pour exercer les activités du citoyen, participer à la vie de la cité et au brassage des idées, et que seule la possession de terres peut assurer.

 

On ne doit pas la confondre non plus avec le repos réparateur, ou même simplement propice à la réflexion et à l'instrospection, qui a été loué en son temps par Thomas d'Aquin, religieux de l'ordre dominicain. L'Évangile est d’ailleurs parsemé d’incitations à ne pas perdre sa vie à la gagner. Face aux valeurs du travail, le culte de la paresse et de l'oisiveté apparaît comme une attitude réellement subversive : si chacun arrêtait d’occuper son emploi, ou du moins d'en faire le centre de son activité, le monde serait bien différent.

 

Analyse biblique.

 

Première analyse

 

1 L'année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d'Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem.

2 Un soir, David se leva de sa couche; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure. 3 David fit demander qui était cette femme, Et on lui dit : N'est-ce pas Bath-Schéba, fille d'Eliam, femme d'Urie, le Héthien ? 4 Et David envoya des gens pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle. Après s'être purifiée de sa souillure, elle retourna dans sa maison. 5 Cette femme devint enceinte, et elle fit dire à David : Je suis enceinte.

 

L'extrait explique la convoitise du roi d'Israël, David envers la femme d'Urie, Bath-Schéba qui est engendré par sa paresse dû au fait qu'il se promenait pendant que ses serviteurs et tout Israël qu'il avait envoyé pour tuer  les fils d'Ammon et assièger la ville de Rabba.

 

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Photographie

Do Kyungsoo, acteur et chanteur sud-coréen, membre du groupe EXO.