Notre-Dame des Douleurs est l'un des titres par lesquels l'Église Catholique vénère la Vierge Marie. On lui a donné plusieurs noms : Notre-Dame de la Miséricorde, Notre-Dame du Soledade, Notre-Dame des Angoisses, Notre-Dame des Larmes, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Notre-Dame du Calvaire, Notre-Dame du Pranto, (en latin Beata Maria Virgo Perdolens, ou Mater Dolorosa).Sous ce-vocable (Notre-Dame des Douleurs), la Sainte Vierge est la patronne laCongrégation de la Sainte-Croix, de la-Slovaquie, de la région-italienne du-Molise, de l'état du-Mississippi, de plusieurs villes des-Philippines et des communes italiennes d'Accumoli,-Ressort di Bari,Paroldoet-Villanova Mondovì. Au-Portugal où son culte est particulièrement répandu, un grand nombre de paroisses sont consacrées au vocable latin de la mère des douleurs, Mater Dolorosa.

Le culte apparait officiellement en 1221, au Monastère de Schönau, en Allemagne. En 1239, dans le diocèse de Florence en Italie, l'Ordre des Servites de Marie, dont la spiritualité est très attachée à la Sainte Vierge, fixe la fête de Notre-Dame des douleursau 15 septembre. Ce titre doit son nom aux sept Douleurs dites éprouvées par la Vierge Marie :

• La prophétie de Syméon sur l'Enfant Jésus (Lc, 2, 34-35),
• La fuite de la Sainte Famille en l'Égypte (Mat, 2, 13-21),
• La disparition de Jésus pendant trois jours au temple (Lc, 2, 41-51),
• La rencontre de Marie et Jésus sur la chemin de croix (Lc, 23, 27-31),
• Marie contemplant la souffrance et le décès de Jésus sur la Croix (Jn, 19, 25-27),
• Marie accueille son fils mort dans ses bras lors de la Descente de croix(Mat, 27, 57-59),
• Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau (Jn, 19, 40-42).

Autres articles.

Les récits de la passion du nouveau testament.

Stabat Mater Dolorosa.

Chapelet des 7 douleurs de la Vierge Marie.

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Source : Mariondebretagne

La prophétie de Siméon, Giovanni Bellini.

La prophétie de Syméon sur l'Enfant Jésus (Lc, 2, 34-35)

La fuite en Égypte,Julius Schnorr Von Carolsfeld.

La fuite de la Sainte Famille en l'Égypte (Mat, 2, 13-21)

La disparition de Jésus pendant trois jours au temple (Lc, 2, 41-51)

La rencontre de Marie et Jésus sur la chemin de croix (Lc, 23, 27-31)

La Crucifixion du Christ avec la Vierge Marie, des saints et des anges, Raphaël. 

Marie contemplant la souffrance et le décès de Jésus sur la Croix (Jn, 19, 25-27)

Descente de la croix, Peter Paul Rubens.

Marie accueille son fils mort dans ses bras lors de la Descente de croix (Mat, 27, 57-59)

Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau(Jn, 19, 40-42).

Prophétie-de-Siméon.

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« « Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. » (Lc 2:34-35) »
La première douleur est cette prophétie : un glaive (la douleur de ce qui arrivera) transpercera son coeur.

Fuite-en-Égypte.

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« Mt 2,13-15
Après le départ des mages, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils." »

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Pour les autres douleurs, tu peux lire les récits de la passion qui annonce sa mort et sa résurrection dans le nouveau testament.

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Source :Fraternite

« STABAT MATER DOLOROSAcomposée au 13ème  siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Elle a été exclue de la liturgie lors du Concile de Trente, mais réintégrée en 1727, devenant la 5ème et la dernière des séquences autorisées. La fête associée à cette séquence est celle de Notre-Dame des douleurs (15 septembre), mais aujourd'hui, elle est rarement chantée. Le thème religieux du Stabat Mater a été mis en musique par plusieurs compositeurs, et illustré par de nombreux peintres.

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Poème médiévale traduit du latin.

Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en pleurs,
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante,
toute triste et toute dolente,
Un glaive la transperça.

Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !

Dans le chagrin qui la poignait
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?

Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.

Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse ta mère me conduire
A la palme des vainqueurs.

Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi. »

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Source :Fraternite, Wikipédia.